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Les Pays du continent Africain (Algerie)

Les Pays du continent Africain

L’Afrique est le deuxième continent au monde de par sa population et le deuxième (ou le troisième si l'on considère l'Amérique comme formée de deux continents) par sa superficie, après l’Asie. D’une superficie de 30 221 532 km2 en incluant les îles, l’Afrique couvre 6,0 % de la surface terrestre, et 20,3 % de la surface des terres émergées[1]. Avec une population de 944 000 000 habitants (mi 2007)[2], les Africains représentent 14 % de la population mondiale. Le continent est bordé par la mer Mediterranée au nord, le canal de Suez et la mer Rouge au nord-est, l’océan Indien au sud-est et l’océan Atlantique à l’ouest. L’Afrique comprend 48 pays en incluant Madagascar, et 53 en incluant tous les archipels.

L’Afrique chevauche l’équateur et englobe de nombreux climats ; elle s’étend des régions tempérées du nord aux zones tempérées du sud. À cause du manque de précipitations régulières et d’irrigation, tout comme de glaciers ou de systèmes montagneux aquifères, il n’y existe pas de moyen de régulation naturel du climat à l’exception des côtes.


 

Algérie

Données générales

Nom officiel : République Algérienne Démocratique et Populaire Nature du régime : Présidentiel Chef de l’Etat : Abdelaziz Bouteflika (depuis 1999) Chef du Gouvernement : Abdelmalek Sellal (depuis septembre 2012) Données géographiques Superficie : 2 381 741 km², dont 85% de désert Capitale : Alger (4,4 millions d’habitants pour le Grand Alger) Villes principales :, Oran, Constantine, Annaba, Tlemcen, Sétif Langue (s) officielle (s) : Arabe classique, Tamazight (langue nationale) Langue (s) courante (s) : Arabe dialectal, français, langues berbères Monnaie : Dinar Algérien (DA) (1 € = 120 DA au taux officiel au T3 2015) Fête nationale : 1er novembre (anniversaire du début de la guerre d’Indépendance) Données démographiques Population : 40,4 millions d’habitants (01/01/2016) Densité : 15,88 hab/km² ; 56 % de la population sur 3% du territoire Croissance démographique : 2,03 % Espérance de vie : 77,2 ans Alphabétisation : 77,9 % Religion : islam sunnite, minorité mozabite IDH : 93ème rang mondial – Indice 0,717 sources : PNUD, ONS Données économiques (2014) (chiffres 2015 selon le FMI) PIB : $214 Mds (environ 188 Mds €) PIB/hab. : $5.361 (environ 4.711 €) Taux de croissance : 3,7%, (5% hors hydrocarbures) Taux de chômage : 10,6% de la population active (29,9 % des jeunes) Taux d’inflation : 4,8% Dette publique : 8,8% Dette extérieure : 1,9% PIB Balance commerciale - 13,7 Mds € Hydrocarbures : 28% PIB ; 95% des exportations ; 60% des recettes de l’Etat Partenaires : La France est devenue le 2nd partenaire de l’Algérie avec 10,9% de part de marché (12,08% en 2012) derrière la Chine (14,1%) et devant l’Italie (8,5%). La France est le 1er investisseur en Algérie hors hydrocarbures et le 2nd tous secteurs confondus (1,69Mds € de stock d’IDE, 450 entreprises, 40.000 emplois directs et 100.000 emplois indirects). (DGTPE, FMI, Banque Mondiale, CIA World Factbook) http://www.tresor.economie.gouv.fr Consulats de France : Alger, Annaba, Oran Communauté française en Algérie : 34 400 français inscrits au 31 décembre 2015 Communauté algérienne en France : Proche de 582.000 Algériens titulaires d’un permis de séjour français au 31 décembre 2015 Politique intérieure

Abdelaziz Bouteflika a été réélu en 2014 à la Présidence de la République algérienne démocratique et populaire pour un quatrième mandat, avec 81,5% des suffrages exprimés contre 12% pour son concurrent Ali Benflis. Le scrutin s’est déroulé dans le calme, sauf en Kabylie où des incidents ont eu lieu. Le Président algérien a prêté serment le 28 avril de cette même année. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a été reconduit dans ses fonctions et il est chargé de mener à bien le projet de réforme constitutionnelle, dans la droite ligne des lois cadres réformant la vie politique algérienne, adoptées en 2012. Un texte est actuellement à l’étude de la présidence de la République, qui a lancé un cycle de consultation des acteurs politiques du pays. Le FLN domine l’Assemblée populaire nationale (APN) depuis les dernières élections législatives en mai 2012 (207 sièges sur 462) suivi du Rassemblement national démocratique (70 sièges). L’Alliance pour l’Algérie vert, crée à l’occasion de ces élections et qui rassemble les trois partis islamistes Mouvements de la société pour la paix (MSP), El Islah et Ennahda, a obtenu 49 sièges à l’APN. C’est la première fois, depuis l’ouverture démocratique de 1989, que des formations islamistes contractent une alliance dans un but électoral. C’est en revanche le RND qui domine le Conseil de la Nation (équivalent du Sénat). Depuis. M. Abdelkader Bensalah a été reconduit à la tête du Conseil de la Nation suite aux dernières élections du 29 décembre 2015. Il estle deuxième personnage de l’Etat. Depuis la mise en œuvre de la politique de concorde civile, matérialisée notamment par l’adoption par référendum de la « charte pour la paix et la réconciliation nationale » en 2005, le contexte sécuritaire s’est sensiblement amélioré. Le terrorisme a reculé à un niveau sans commune mesure avec celui des années 1992-1998. Toutefois, le GSPC (Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat) rebaptisé AQMI (Al-Qaeda au Maghreb Islamique) en 2007, le MUJAO, ainsi que des groupes dissidents de ses deux mouvements, continuent d’opérer de manière ponctuelle sur le territoire algérien. L’attentat terroriste sur le site gazier de Tinguentourine en janvier 2013 (67 morts dont 37 étrangers), réalisé par un commando venu de Libye et composé de terroristes de différentes nationalités, a rappelé de manière tragique que le phénomène du terrorisme avait pris une dimension régionale. Une branche d’AQMI a par ailleurs quitté l’organisation pour prêter allégeance à Daech en septembre 2014 et se fait appeler Jound Al Khilafa. C’est ce groupuscule qui a enlevé et assassiné Hervé Gourdel fin septembre 2014. Les principaux membres du groupe ont depuis été arrêtés ou éliminés par l’armée algérienne. Situation économique

Les deux derniers plans quinquennaux (2004-2009 et 2009-2014) ont permis une politique de grands travaux visant à moderniser les infrastructures et par des mesures pour encourager l’investissement privé. Des efforts ont également été entrepris pour ouvrir l’économie algérienne à l’international (entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’UE en 2005, adhésion à la Zone Arabe de Libre Echange en 2009, négociations d’adhésion à l’OMC). Cependant, l’économie du pays reste peu diversifiée et ses équilibres macroéconomiques restent donc très dépendants de la rente pétrolière. Or, l’Algérie fait actuellement face à l’effondrement des prix du pétrole, dont le seuil de rentabilité fiscal est de 130$ le baril contre un prix de vente oscillant actuellement autour de 40$. Si le pays dispose de réserves financières confortables, environ deux années d’importations, et un taux d’endettement quasi nul, une transition économique apparaît indispensable pour que puisse émerger un secteur privé permettant l’émergence d’une classe moyenne algérienne qui s’autonomise financièrement. Le pays s’attèle également à juguler le chômage qui touche 9,7% de la population active et 24,3 % des jeunes selon les chiffres du Bureau international du travail. Le Président et son gouvernement s’attèlent à concilier transition économique et maintien de l’intervention étatique en faveur de la population. En décembre 2014, le Président Bouteflika a fixé des objectifs de réductions des dépenses de l’Etat afin d’améliorer la soutenabilité de la politique budgétaire du pays. Il a également mandaté des experts chargés de déterminer des pistes de rationalisation des importations et exportations algériennes. En parallèle, le Premier ministre a confirmé le 21 janvier, le maintien des subventions aux prix de l’eau et de l’électricité ainsi que la poursuite des programmes sociaux dans les secteurs du logement de l’éducation et de la santé. Une politique de restriction des importations est par ailleurs mise en place pour rééquilibrer la balance commerciale déficitaire en raison de la baisse des exportations d’hydrocarbures. Politique extérieure

Le retour de l’Algérie sur la scène internationale après la décennie noire a été l’une des ambitions principales du président Bouteflika lors de son accession au pouvoir : messages d’ouverture à l’endroit des Etats-Unis et de la France, annonce d’un réexamen des relations avec le Maroc, relance des relations avec la Russie, reprise des liens avec les pays arabes et africains, ouverture vers l’Asie en général et la Chine en particulier. L’Algérie est aujourd’hui un acteur régional majeur et cherche à s’affirmer face à ses partenaires occidentaux comme un pôle de stabilité dans le monde arabe et africain. Sur le plan bilatéral, l’Algérie s’est rapprochée durant les années 2000 de certains pays avec lesquels elle n’entretenait pas de relations étroites. Les relations avec la Chine se sont développées au point que les Chinois, souvent employés sur les grands projets d’infrastructures, constituent aujourd’hui la première communauté expatriée en Algérie (environ 70 000), dépassant de quelques centaines la communauté française inscrite. La Chine a également accordé un prêt concessionnel de 7Mds$ en janvier 2016 dans le cadre de la construction du port en eaux profondes de Cherchell. L’Algérie a également développé des liens à dominante commerciale avec l’Espagne et l’Italie et une coopération sécuritaire avec les Etats-Unis. Par ailleurs, l’Algérie a relancé les relations privilégiées qu’elle entretenait avec des pays tels que la France et la Russie. La Russie compte sur son partenariat stratégique ancien avec les Algériens (armement, énergie). Au Maghreb, l’Algérie entretient des relations inégales avec ses voisins. La tension est forte entre l’Algérie et le Maroc après une accalmie en 2011-2012. D’un côté, le Maroc reproche à l’Algérie ses positions sur la situation des droits de l’Homme au Sahara occidental. De l’autre, l’Algérie voit d’un mauvais œil le renforcement de l’influence marocaine au Sahel. La frontière entre les deux pays reste fermée. Les relations sont fluctuantes avec la Libye. Après s’être opposée à l’intervention internationale, l’Algérie s’est réconciliée avec le CNT sous le parrainage qatarien et œuvre désormais à la facilitation du dialogue interlibyen. Cependant la coopération avec Tripoli se heurte à la déliquescence de l’Etat libyen, qui prive Alger d’interlocuteurs fiables. L’Algérie entretient en revanche des relations très cordiales avec les nouvelles autorités tunisiennes. Les deux pays ont des échanges croissants dans le domaine de la sécurité et ont accru notamment leur coopération dans le domaine de la lutte antiterroriste. Les relations se sont améliorées avec l’Egypte dont le Président Al-Sissi élu en 2014 s’est rendu à Alger en juin 2014 pour sa première visite à l’étranger en tant que chef d’Etat. Depuis juillet 2014, l’Algérie poursuit son rôle de médiateur dans les négociations intermaliennes. L’objectif des consultations entre le gouvernement et les groupes du Nord a été atteint avec l’obtention d’un compromis sur la mise en œuvre de l’accord de paix inter malien conclu le 5 juin 2015 à Alger, de même qu’un nouvel accord de cessez-le feu pour la zone de Ménaka. L’Algérie continue à jouer un rôle central dans la mise en œuvre de cet accord aux côtés des Nations Unies. La première réunion du groupe de suivi a été organisée à Alger le 18 janvier 2016. La situation en Libye inquiète particulièrement l’Algérie. Les forces armées algériennes ont renforcé leur dispositif à la frontière tunisienne (environ 5.000 hommes). Souhaitant s’inspirer de son succès malien, l’Algérie tente d’être également médiatrice entre les factions libyennes et accueille régulièrement des acteurs locaux, tout en soutenant le processus sous l’égide des Nations Unies. Sur le plan multilatéral, la diplomatie algérienne est active pour faire entendre la voix de l’Algérie au sein des instances internationales, notamment sur les questions arabes, africaines et internationales (réforme de l’OCI, NEPAD, conférence du désarmement, changement climatique, etc.). Alger conserve un rôle prédominant au sein de l’Union africaine et porte la réflexion de l’UA sur la mise en place d’une Capacité africaine de réaction immédiate aux crises (CARIC). La question de la construction maghrébine est toujours en suspens, bloquée par l’épineux dossier du Sahara occidental et sujette à l’évolution de la relation algéro-marocaine. L’activisme de la diplomatie algérienne, guidée par Ramtane Lamamra, s’illustre également par une multiplication depuis début 2015 des visites de dirigeants africains à Alger ainsi que de représentants occidentaux. Mise à jour : 02.05.16


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